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Une bonne journée d'école
La lune pointe son nez
alors la nuit, je dors.
Au petit matin, je dors encore.
A l'arrivée du soleil, je me lève,
et je dévore mon petit-dej.
L'heure de l'école a sonné
et c'est déjà la récré !
Le maître nous fait entrer en classe,
je m'asseois à ma place.
Midi, la cloche annonce le déjeuner,
vite, mes cahiers dans le cartable,
en vrac, je les entasse,
je me précipite à table,
j'ai trop faim.
Avant la reprise de la classe,
je joue un peu avec les copains.
La cloche sonne à nouveau,
en rang par deux dans la cour,
c'est toujours le même refrain.
Un peu de maths et de dessin,
de géo et de français,
des traits de crayon et de la colle,
La cloche a sonné,
c'est enfin la fin
d'une bonne journée d'école.
Décidément, j'ai encore faim,
je prends le plus grand bol,
c'est le moment tant attendu du goûter.
Zut, les devoirs m'appellent,
Je ne peux pas encore jouer,
c'est un peu énervant, Maman veille,
l'école est fermée et il faut encore travailler.
Mes devoirs sont finis,
ma récitation apprise par coeur,
l'exercice de maths bien compris,
c'est enfin mon heure !
Je ne peux pas encore jouer,
maintenant le bain m'appelle,
c'est un peu énervant, Papa veille,
je dois entièrement me laver.
Pour la peine, dans le bain,
je prends tout mon temps
et je joue avec l'eau et des requins.
Mais voilà que ma soeur me dérange,
et me cherche pour le dîner.
Encore manger ! je préfère jouer...
Après le repas du soir,
je me brosse les dents.
Dehors, il fait tout noir,
dans ma chambre, c'est le bazar,
pas le temps de ranger,
il est bien trop tard,
la lune pointe son nez,
alors la nuit... je dors.
Cyril SUQUET -© Novembre 2006
Il était une fois Momo
Souvenez-vous de l'histoire d'autrefois
contée et rimée autour du mot fois,
Il était une fois dans la ville de foi !
Vraiment, j'en ai eu marre
autour de ce mot, tout ce tintamarre.
Alors, j'ai décidé de modifier la version
et vous propose une nouvelle interprétation
autour d'un nouveau jeu de mots.
Cela se situe dans la ville de Maux
sans abus ni exagérations, juste en démo.
c'est l'histoire de Momo
dans sa banlieue noire et mauve,
une petite ville banale avec ses maux,
ses joies ses souffrances, ses marmots
qui jouent dehors et s'envoient des mémos.
Momo, surnommé le sumo
se plaît dans ce quartier de chameaux,
où vagabondent de drôles d'animaux.
il a plein de souvenirs mémo
rables et tristes à la fois,
non, ce n'était juste qu'une erreur de mot,
il est heureux Momo.
Cyril SUQUET -© Novembre 2006
Soleil !
Soleil, soleil !
Dès que tu apparais, tout s'émerveille,
Chaque objet, chaque regard, chaque sentier
Prend un tout autre éclat.
Soleil, soleil !
De la première lueur à ton coucher,
Tu illumines nos coeurs par tes feux de joie.
Soleil, soleil !
Quel est ton secret de polichinelle,
Même la pluie prend de la couleur
Sous tes rayons ultraviolets.
Soleil, juste ciel !
Tu as le sang chaud et un coeur en or,
Magicien de l'espace, nos palpitations prennent de l'altitude,
La vie devient plénitude.
Cyril SUQUET ©
Poème tiré du recueil « Arc en ciel » - Sept. 1997
Le passage d'une fleur
Baignée par la rosée
Du petit matin,
Elle se lève telle une fleur,
Enfouie dans son lit vert douillet,
Fière de son éclat et de son odeur,
Fraîche comme une nouveau-née.
Petite fleur,
Princesse des champs,
Tes pétales et tes chants
Nous réchauffent le coeur.
En sueur,
A la tombée de la nuit,
Usée par les assauts du soleil,
Abîmée par les caprices du vent,
Elle s'en remet au dieu des abeilles,
Qui lui accordera sans ennui
Encore quelques boutons de bonheur.
Petite fleur,
Qui suscite tant de convoitise,
Ton pollen et ta beauté exquise
Nous abreuvent de ta candeur.
Cyril SUQUET ©Poème tiré du recueil « Arc en ciel » - Sept. 1997
Raymonde et Raymonde
Raymonde, c'est l'histoire peu banale
D'une femme et de sa vache orientale.
Raymonde est forte et ferme,
L'autre Raymonde a un sacré épiderme.
Elles se nomment toutes deux Raymonde
C'est ainsi, qu'on se le dise.
Toutes deux font la paire,
Ce sont de braves dames.
D'ailleurs, André, le petit père,
Il fait souvent l'amalgame.
Le mari de Raymonde dit d'elle
Que c'est une peau de vache,
Qu'elle n'est pas très belle,
Mais que finalement, c'est une sacré cravache.
Il n'est pas immonde le père André
Mais faut le comprendre, il a un peu perdu ses repères.
L'autre Raymonde, il n'en parle pas,
Il ne fait plus la différence.
Après tout, ils partagent leurs repas
Vivent sous le même toit à la même cadence.
Elles sont du même monde,
Et dans le même moule, elle se fondent.
Il les aime tout autant, les Raymonde
Pour peu qu'il les confonde.
Cyril Suquet, Mars 1998 ©.
(Extrait du recueil « Entre ciel et terre»)
Le chant de la rivière
Loin du tumulte de la ville,
des pas sans fin sur le pavé qui croulent,
du rythme à l'allure débile,
la rivière, tranquille, sereine, roucoule.
Orchestré par la mélancolie des oiseaux,
Le lit, se prélasse et abreuve l'eau qui coule,
de ses milles richesses, zigzague avec les roseaux
Et tarde à mettre les voiles, bercé par le temps qui s'écoule.
Aspergée d'amour par des petits cours d'eau,
la rivière enchante les régions qu'elle encense,
dessine des courbes mélancoliques dans tous les sens.
Sa mélodie est un don du ciel, un simple cadeau.
Cyril SUQUET
Poème tiré du recueil Arc en ciel - © 1997
Le moustique le dormeur
Le moustique aime l'homme
Au fond de son lit,
Au milieu de la nuit,
Lorsque celui-ci, paisiblement, rêve.
Bzz, bzz, bzzzzzzz..
Le moustique aime l'homme,
Son odeur, son sang, son inconscience,
Son sommeil, son impatience,
Son dévouement pendant la trêve.
Bzz, bzz, bzzzzzzz..
Le moustique aime côtoyer l'homme,
Le frôler, le caresser,
L'ennuyer, le torturer
Jusqu'à ce que son doux rêve fasse grève.
Bzz, bzz, bzzzzzzz..
Le moustique aime se confier à l'homme,
Lui chuchoter des mots doux au creux de l'oreille,
Jusqu'à ce qu'il s'éveille,
Furieux et désemparé, la nuit fût brève.
Alors, il sera temps que le moustique
Songe à faire de beaux rêves.
Bzz.
Cyril Suquet, Mars 1998 ©.
(Extrait du recueil « Entre ciel et terre»)
Le mur et l'araignée
L'araignée se laisse aller,
Elle a l'air inanimée dans son étoile
Mais sans se gêner ni se bousculer,
Tisse tranquille sa toile.
Elle vient s'appuyer sur le mur
Qui n'a rien demandé à personne.
Elle va l'apprivoiser à coup sûr
Et en faire un pilier de son trône.
L'araignée attend sagement la visite
De rampants et d'escadrons de chasse de tous horizons.
Peu lui importe que le mur s'agite
Puisqu'elle s'agrippe aux cloisons.
Invités et pièges de dernière heure
Font office de repas de la dame araignée.
Les uns gesticulent, les autres se meurent
Et se morfondent sans rechigner.
Que de remue-ménage s'écrit le mur,
Cela ne peut plus durer !
L'araignée est au pied du mur
Et se voit en un coup de vent, virée.
Réfugiée dans ses pensées de retraite,
La petite bête a des idées derrière la tête
Et n'aime pas ainsi qu'on la traite.
Battue mais pas résignée, elle s'entête.
Le mur, de nouveau tout blanc comme un nouveau né,
Croît un instant à sa lumière
Mais ce n'était sans compter sur l'araignée
Qui dans un petit coin, a rebattit sa chaumière.
Abattu et déprimé par tant de persévérance
Le mur en perd sa rigidité
Et se laisse envahir sans résistance
Par cette arachnide d'une étrange cupidité.
Cyril Suquet, Mars 1998 ©.
(Extrait du recueil « Entre ciel et terre»)
Le taureau et le têtu
Le taureau a fier allure,
Le têtu n'est pas un tourtereau.
Le taureau lui mène la vie dure,
Il ne veut pas être appâté comme un blaireau.
Le têtu n'en fait cure,
Il n'a qu'à se tenir à carreau.
Les deux font la paire,
Ils sont de la même trempe à coup sur,
L'un et l'autre sont du même terreau,
Ils finiront par s'y faire.
Le taureau l'aura à l'usure,
Le têtu est un âne fainéant.
Le têtu se complaît dans le rôle du bourreau,
Le taureau ira à l'aveugle dans le néant.
Les deux sont des compères,
C'est dans leur nature,
Entêtés juqu'à la mort dans leur aventure,
Ils finiront par se plaire.
Cyril Suquet, Mars 1998 ©.
(Extrait du recueil « Entre ciel et terre»)
La mouche et la vache
La mouche se promène,
Tranquille et sereine,
Se laissant aller aux vents, elle mène
Une vie calme et saine.
La vache, dans le pré, allongée,
Sage et sans ombrage,
S'invite à brouter, d'un pas léger
Sans alerter le pâturage.
Scrutant au loin l'horizon,
Notre amie la mouche,
Qui craint la nouvelle lune,
Bat de l'aile d'un air louche.
Elle se réfugie, par peau, en cette saison
Sur un aéroport de fortune.
Posée sur le dos de la vache,
La mouche répare les dégâts, s'étire,
Prépare déjà son départ sans relâche,
Ne pensant pas un instant à l'endroit où elle prend plaisir.
La vache, alertée par cet atterrissage
Imprévu et fort peu désirable,
Remue la queue comme au plus bel âge
Et fouette la tsé-tsé, pauvre misérable !
La vache ! La mouche qui s'est tue, se cache
Et profitant d'un courant d'air, redécolle.
Pendant que son hôte peu accueillante, mâche
Sans cesse, elle vogue jusqu'au prochain atoll.
Cyril Suquet, Mars 1998 ©.
(Extrait du recueil « Entre ciel et terre»)
La maison bleue
Si près de la route,
Et si retiré du monde,
Cachée par les ombres,
La maison bleue
Illumine la vallée par sa beauté.
Les fleurs fanées, l'herbe haute,
Le chemin biscornu et bosselé qui l'approche
S'abandonne à la nature,
Les orties envahissent ce qu'il y reste de vivants.
Un coup de vent balaie la vallée,
Le portail s'ouvre et m'invite.
Le pas hésitant, la tête basse,
Les yeux rêveurs, les narines éveillées,
Je m'évade dans cet îlot de bonheur,
Un retour sur ma mémoire meurtrie.
Silence.
Les couleurs pastels des volets fermés côtoient
Les fissures des colombages
Et les moisissures des murs fatigués,
La rose et le rouge ont disparu de cet endroit.
La façade arc-en-ciel de la bâtisse
Cache la froideur intérieure,
Araignées et fourmis en sont les derniers survivants,
Le noir poussiéreux est le maître des lieux.
La maison a brûlé, la passion a fui
Elle n'est plus que cendres et pleurs,
C'était mon premier amour,
Je retourne sur mes pas,
Dans le droit chemin.
Cyril Suquet, Mai 1999 ©.
Cyril SUQUET © mai 1999
Un mardi gras aux couleurs de l'omelette
Mardi,
vous avez dit
Mardi gras !
Vous êtes bien blême,
où peut-être déguisé, déjà ?
N'en faisons pas tout un plat,
tout de même...
Quelques crèpes à la rigueur,
histoire de se rappeler la chandeleur,
quel carnaval ce mardi gras.
De la farine, de l'eau et des oeufs
à chaque coin de rue,
ça sent la guerre des boutons !
Ne mettez rien de neuf,
ne soyez pas trop vêtus.
Voyons,
les enfants et le plus grands
vont être ingrats
et sans respect
avec leurs cadets et leurs aînés.
Ils ont bien raison,
y'en a qu'un de mardi,
je vous l'ai dit
c'est Mardi gras !
De la farine, de l'eau et des oeufs
sur mon pauvre tablier,
j'en salive à l'avance,
jamais, je n'ai porté
aussi belle recette !
Mardi,
vous avez dit
Mardi gras !
Chouette,
que la fête commence,
et que la ville danse
aux couleurs de l'omelette.
Cyril SUQUET © février 1999
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